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D’où vient ce site ?
vendredi 29 mars 2019
Ce site est ouvert par un formateur en sciences humaines qui depuis des décennies forme bénévolement des éducateurs et des travailleurs sociaux dans des zones où règne la violence. Dans les années 1980 au nord de l’Europe en Pologne, plus tard au Maghreb, puis en Inde du sud et enfin en Afrique. Au cours de ces missions, notamment en Afrique de nombreux objets ont été collectés, souvent offerts en remerciements par les populations qui étaient touchées par la violence humaine mais aussi acquis ou troqués en échange de services afin d’établir une relation équitable entre les partenaires d’une reconstruction.
Si la personne à l’origine de ce site reste anonyme c’est avant tout pour ne pas tirer profit d’un geste qui se veut humanitaire et gratuit. Le formateur est maintenant âgé, à la retraite il intervient comme thérapeute de traumatismes de guerre dans des zones dangereuses, l’anonymat le protège des risques d’enlèvement et de chantage si fréquents dans les pays où s’affrontent des factions rivales et un continent où la corruption est le premier fléau avant les conflits ethniques et le sida. Sur tout le continent africain un « blanc » est toujours « riche » il est perçu comme un « coffre-fort » ambulant qu’il faut séduire ou fracturer.
Le but de ce site est avant tout de partager une richesse culturelle à travers les objets, un regard sur un monde qui est si souvent méconnu des occidentaux. Car l’Afrique et l’Occident ne fonctionnent pas avec les mêmes paradigmes.
De manières ponctuelles des ressources financières sont nécessaires pour construire une école, faire un forage, acheter une moto à un instituteur, la vente d’un objet apporte la liquidité nécessaire. Toutes les missions sont auto-financées par mon épargne, l’hébergement est assuré par les populations d’accueil ou des communautés religieuses qui me laissent libres d’intervenir auprès de populations aux croyances diverses. Je n’ai rien à vendre et tout à donner et j’ai fait mienne les mots de Pierre Ceyrac : « Tout ce qui n’est pas donné est perdu ! »